Jour 304

Le surprenant secret de la liberté

Sagesse Proverbes 26,13-22
Nouveau Testament Hébreux 2,1-18
Ancien Testament Abdias 1-21

Introduction

Rabindranath Tagore a écrit : ”J'ai sur ma table une corde de violon. Elle est libre de se déplacer dans la direction que je veux. Si j’en tourne une extrémité, elle répond, elle est libre. Mais elle n'est pas libre de chanter. Alors je la prends et je la fixe dans mon violon. Je la lie et quand elle est liée, elle est libre pour la première fois de chanter.”

La vraie liberté vient quand nous nous lions à Jésus et que nous fixons nos yeux sur lui. Comme la corde de violon prend vie lorsqu'elle est liée au violon, nous, nous prenons vie dans le Christ. Jésus est le grand libérateur. Il nous libère.

Au cœur du christianisme se trouve une relation avec Jésus. Jésus est mort pour vous. Il a été ressuscité et il est vivant aujourd'hui. Vous ne pouvez pas le voir physiquement, mais vous pouvez le voir avec les yeux de la foi.

Dans le passage d'aujourd'hui, l'auteur de la lettre aux Hébreux dit : « Jésus, nous le voyons » (Hébreux 2,9) (NFC). Plus tard, il écrit : « Regardons toujours Jésus. C'est lui qui fait naître la foi et qui la rend parfaite » (12,2). Il est à la fois l'auteur de notre foi et l'auteur de notre salut (2,10), précédemment décrit comme un « salut si grand » (v.3).

En quoi consiste ce salut ? De quoi sommes-nous libérés ?

Sagesse

Proverbes 26,13-22

Portrait du paresseux

13 Le paresseux dit : « Il y a un animal féroce sur la route, un lion dans la rue. »

14 La porte tourne sur ses gonds, le paresseux se retourne sur son lit.

15 Le paresseux plonge sa main dans le plat, mais il trouve fatigant de la ramener à la bouche.

16 Le paresseux se croit plus sage que sept personnes qui répondent intelligemment.

Autres proverbes

17 Le passant qui se mêle d’une dispute qui ne le regarde pas ressemble à quelqu’un qui veut attraper un chien par les oreilles.

18-19 À qui ressemble celui qui trompe les autres et dit ensuite : « Je m’amusais » ? Il ressemble à un fou qui lance autour de lui des morceaux de bois en flammes et des flèches qui tuent.

20 Quand il n’y a plus de bois, le feu s’éteint. Quand il n’y a plus personne pour dire du mal des autres, la dispute s’arrête.

21 Le charbon donne de la braise, les morceaux de bois nourrissent le feu. De même, une personne qui aime les disputes encourage les procès.

22 Les mensonges sur les autres sont comme une nourriture excellente. Ils nous touchent en profondeur.

Commentaire

Vivez à l'abri de la peur

En tant que chrétiens, nous devrions être sans peur. Nous ne devrions jamais laisser la peur de l'ennemi nous freiner.

L'auteur des Proverbes dit : « Le paresseux dit : ”Il y a un animal féroce sur la route, un lion dans la rue” » (v.13). Tout ministère chrétien est confronté à des ”lions féroces”. Ne vous laissez pas décourager par la peur, qui conduit à l'inertie et au manque d'activité (vv.14-15). Jésus nous rend libres d'avancer sans crainte de l'opposition.

La liberté est l'antithèse de l'apathie. L'auteur met ensuite en garde contre toute forme de paresse. Il nous met en garde contre le fait de s’engager dans les disputes des autres (v.17). Il met également en garde contre les blagues qui impliquent de dire des mensonges (v.19).

La meilleure façon de guérir les effets d’une querelle c’est d'arrêter les commérages. Sans commérages, une querelle s'éteint tout comme sans bois, un feu s'éteint (v.20). C’est très tentant d'écouter les ragots, car « les mensonges sur les autres sont comme une nourriture excellente. Ils nous touchent en profondeur » (v.22). Mais écouter les ragots est aussi mauvais que colporter des commérages –de la même façon que recevoir des biens volés est aussi mauvais que le vol.

Voici la sagesse concernant la façon de mettre fin à une querelle : ne jamais ajouter de l'huile sur le feu mais plutôt être un artisan de paix.

Prière

Seigneur, merci de me libérer de mes peurs par Jésus. Aide-moi à être audacieux·se face à l'opposition et à ne jamais laisser la peur me freiner.
Nouveau Testament

Hébreux 2,1-18

Le salut annoncé a prouvé sa valeur

2 C’est pourquoi faisons davantage attention aux paroles que nous avons entendues, sinon, nous allons nous tromper de chemin. 2 La parole que Dieu a donnée par l’intermédiaire des anges s’est montrée vraie. Certains ne l’ont pas respectée, ils ne lui ont pas obéi, et ils ont tous reçu ce qu’ils méritaient. 3 Alors nous, comment éviterons-nous cela, si nous passons à côté d’un salut si grand ? Ce salut, c’est le Seigneur qui a commencé à l’annoncer. Puis ceux qui ont entendu parler de ce salut l’ont confirmé pour nous. 4 Dieu lui-même a montré que leurs paroles étaient vraies par des signes étonnants, des faits extraordinaires et toutes sortes d’actions puissantes, et Dieu a aussi montré cela en distribuant les dons de l’Esprit Saint comme il l’a voulu.

Jésus est mort pour tous les êtres humains

5 Nous parlons du monde qui doit venir. Ce n’est pas aux anges que Dieu a donné le pouvoir sur ce monde. 6 En effet, il y a cette parole :

 « Qu’est-ce que l’homme, ô Dieu,
 pour que tu penses à lui ?
 Qu’est-ce qu’un être humain
 pour que tu prennes soin de lui ?
 7 Tu as placé les êtres humains en dessous des anges
 pendant quelque temps,
 tu les as couverts de gloire et d’honneur,
 8 tu as tout mis à leurs pieds,
 sous leur autorité. »

Dieu a donné aux êtres humains le pouvoir sur toutes choses. Il n’a donc rien laissé en dehors de leur pouvoir. Pourtant aujourd’hui, nous le voyons bien, les humains n’ont pas encore pouvoir sur tout.

9 Mais qu’est-ce que nous voyons aussi ? Jésus a été pendant quelque temps en dessous des anges, mais maintenant, il est couvert de gloire et d’honneur. Pourquoi ? Parce qu’il a souffert et parce qu’il est mort. Et grâce à la bonté de Dieu, Jésus est mort pour tous les êtres humains. 10 C’est Dieu qui a fait le monde, et le monde existe pour lui. Or, il a voulu qu’un grand nombre de ses enfants participent à sa gloire. Puisque c’est Jésus qui les sauve, il fallait que Dieu le rende parfait au moyen de la souffrance.

11 Jésus purifie les humains de leurs péchés. Eh bien, celui qui rend pur et ceux qui sont devenus purs ont tous le même Père. C’est pourquoi il n’a pas honte de les appeler ses frères et ses sœurs. 12 En effet, Jésus dit à Dieu :

 « J’annoncerai ton nom
 à mes frères et à mes sœurs.
 Au milieu de l’assemblée,
 je chanterai ta louange. »

13 Jésus dit aussi :

 « Moi, j’aurai entièrement confiance en Dieu. »

Et encore :

 « Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés. »

14 Ces enfants-là ont quelque chose en commun : ce sont des êtres humains. L’esprit du mal avait le pouvoir de les faire mourir. À cause de cela, Jésus, lui aussi, est devenu un être humain, pour enlever sa force à l’esprit du mal en mourant lui-même. 15 Les gens étaient comme des esclaves pendant toute leur vie, parce qu’ils avaient peur de la mort. En mourant, Jésus les a libérés. 16 En effet, il ne vient pas aider les anges, mais il vient aider ceux qui sont de la famille d’Abraham. 17 C’est pourquoi il devait ressembler entièrement à ses frères et à ses sœurs. Ainsi, il est devenu un grand-prêtre plein de bonté et fidèle dans le service de Dieu, pour obtenir le pardon des péchés du peuple. 18 Oui, Jésus a souffert lui-même et il a été tenté. Il peut donc aider ceux qui sont tentés.

Commentaire

Libération du péché et de la mort

L’épître aux Hébreux est écrite pour mettre en garde contre une possible dérive (v.1). La plupart des gens ne renoncent pas subitement à être chrétiens, mais nous pouvons dériver. L'auteur de la lettre aux Hébreux s'inclut dans cet avertissement : « faisons davantage attention aux paroles que nous avons entendues, sinon, nous allons nous tromper de chemin. La parole que Dieu a donnée par l'intermédiaire des anges s'est montrée vraie. Certains ne l'ont pas respectée, ils ne lui ont pas obéi, et ils ont tous reçu ce qu'ils méritaient. Alors nous, comment éviterons-nous cela, si nous passons à côté d'un salut si grand ? » (vv.1-3a)

Dans le premier chapitre des Hébreux, l'auteur établit la divinité de Jésus. Dans ce chapitre, il établit son humanité : « Il devait ressembler entièrement à ses frères et à ses sœurs » (v.17).

Jésus est devenu comme nous du fait qu’il :

  • est devenu, pour un temps, inférieur aux anges (v.9)
  • est de la même famille (v.11)
  • nous appelle frères et sœurs (v.11)
  • partage notre humanité (v.14)
  • a été fait comme nous à tous égards (v.17)
  • a souffert lorsqu'il a été tenté (v.18).

Mais, ajoute-t-il, bien que Jésus ait été tenté en tout point comme nous le sommes, « lui n'a pas péché » (4,15). Cela montre que la tentation n'est pas le péché. Ne laissez pas le diable vous condamner juste parce que vous êtes tentés. Le fait que Jésus lui-même ait été tenté signifie qu'il est capable de vous aider lorsque vous êtes tentés (2,18).

Il était comme nous, mais différent de nous en ce qui concerne le péché. C'est tellement encourageant de savoir que Jésus a vécu toute la gamme des expériences et des émotions humaines – il vous comprend et compatit avec vous. Mais c’est également important qu'il ait été sans péché. Nous n'avons pas seulement besoin d'un ami qui puisse compatir avec nous, nous avons besoin d'un sauveur.

Jésus était à la fois pleinement divin et pleinement humain. C'est ce qui lui a permis d'obtenir un si grand salut par sa mort et sa résurrection. Il est capable de combler le fossé entre vous et Dieu.

Dans ce passage, l’auteur nous dit un certain nombre de choses sur la mort de Jésus. Sur la croix, il :

  • a goûté à la mort pour tous (2,9)
  • a détruit le pouvoir du diable (v.14)
  • nous a libérés de la peur de la mort (v.15)
  • a fait l'expiation de nos péchés (v.17)
  • a été le pionnier de notre salut (v.10)
  • a été rendu parfait par la souffrance (v.10).

Une personne libre n'a pas peur de penser à la mort. Certains disent qu'en définitive, toutes nos craintes sont liées à la peur de la mort. En vous libérant de la mort et de la peur de la mort, Jésus vous a permis d'être libérés de toutes vos autres peurs.

L'auteur de la lettre aux hébreux dit que Jésus a goûté à la mort « pour tous » (v.9), « à cause de cela, Jésus, lui aussi, est devenu un être humain, pour enlever sa force à l'esprit du mal en mourant lui-même. Les gens étaient comme des esclaves pendant toute leur vie, parce qu'ils avaient peur de la mort. En mourant, Jésus les a libérés » (vv.14-15).

Dieu a témoigné de ce que Jésus avait fait – ce grand salut – par « des signes étonnants, des faits extraordinaires et toutes sortes d'actions puissantes, et Dieu a aussi montré cela en distribuant les dons de l'Esprit Saint comme il l'a voulu » (v.4). Si les dons de l'Esprit Saint sont destinés à d'autres personnes que les apôtres, il est certain que les signes, les prodiges et les miracles le sont aussi. Et nous devrions encore aujourd'hui nous attendre à ce qu'ils accompagnent la prédication du message de Jésus et de son grand salut.

Prière

Merci, Jésus, d'avoir accepté de souffrir et de goûter à la mort pour moi. Merci de m'avoir libéré·e et de m'avoir permis de jouir de la liberté des conséquences du péché et de la peur de la mort.
Ancien Testament

Abdias 1-21

1 Voici ce que le Seigneur DIEU a fait connaître à Abdias dans une vision. Voici les paroles qu’il a dites sur Édom.

Le Seigneur annonce la destruction d’Édom

 Le Seigneur
 nous fait entendre ce message
 qu’un envoyé apporte aux autres peuples :
 « Debout ! Allons attaquer Édom ! »
 2 Le Seigneur dit :
 « Édom, je vais te rendre petit
 parmi les peuples.
 Tu seras le plus méprisé de tous.
 3 Ton grand orgueil te trompe !
 Tu habites dans les trous des rochers,
 tu bâtis tes maisons sur les hauteurs.
 Tu te dis :
 “Qui peut me faire descendre ?”
 4 Même si tu montes aussi haut que le vautour,
 si tu places ton nid parmi les étoiles,
 je te jetterai en bas.
 C’est moi, le Seigneur, qui le déclare.
 5 Si des voleurs ou des pillards
 viennent chez toi pendant la nuit,
 ils prendront tout ce qu’ils peuvent,
 et il ne te restera rien du tout.
 Si des ouvriers viennent cueillir
 du raisin dans ta vigne,
 ils laisseront seulement quelques grappes.
 6 De la même façon, chez vous,
 gens de la famille d’Ésaü,
 on a fouillé partout,
 même vos richesses cachées
 sont découvertes.
 7 On vous chasse de votre pays,
 tous vos alliés vous trahissent
 et vous détruisent.
 Ceux qui mangeaient avec vous
 tendent des pièges sous vos pas.
 On dit de vous : “Ils ont perdu la tête.”
 8 Oui, je le déclare, moi, le Seigneur :
 le jour de ma colère,
 je ferai mourir
 les sages du pays d’Édom,
 je ne laisserai sur ses montagnes
 aucun homme intelligent.
 9 Tes combattants seront paralysés
 par la peur, ville de Téman.
 Alors tous les habitants du pays
 seront tués. »

La faute des Édomites

 10 « Vous avez pillé et tué vos frères,
 les gens de la famille de Jacob.
 C’est pourquoi
 vous serez couverts de honte
 et vous serez détruits pour toujours.
 11 Vous êtes restés à l’écart
 au moment où leurs ennemis
 leur ont tout pris,
 quand les étrangers
 sont entrés dans leur ville.
 Quand ces gens-là ont tiré au sort
 les richesses de Jérusalem,
 vous aussi, vous avez fait comme eux.
 12 Édom, tu ne devais pas te réjouir
 en voyant tes frères
 au moment où ils étaient perdus.
 Tu ne devais pas être joyeux
 au moment où ils étaient détruits,
 ni les insulter
 au moment où le malheur les frappait.
 13 Tu ne devais pas
 entrer dans la ville de mon peuple
 au moment où il était détruit.
 Tu ne devais pas
 te réjouir de son malheur
 au moment où il était perdu,
 ni prendre ses richesses
 au moment où il était pillé.
 14 Tu ne devais pas
 te placer aux carrefours
 pour tuer ceux qui fuyaient,
 ni livrer aux ennemis
 ceux qui étaient toujours en vie
 au moment du malheur.
 15 Oui, il est proche,
 le jour où moi, le Seigneur,
 je jugerai tous les peuples.
 On te fera ce que tu as fait aux autres.
 Tes actes mauvais retomberont sur ta tête. »

La victoire des Israélites

 16 « Vous les Israélites,
 vous avez déjà bu la coupe de ma colère
 sur ma montagne sainte.
 Eh bien, les autres peuples
 la boiront de la même façon, sans s’arrêter.
 Ils la boiront jusqu’à être ivres,
 puis ils disparaîtront totalement.
 17 Alors ceux qui seront toujours en vie
 viendront se réfugier
 sur la montagne de Sion.
 Ce sera de nouveau un lieu saint,
 et les familles de Jacob
 reprendront leur pays
 à ceux qui le leur ont pris.
 18 Les familles de Jacob et de Joseph
 seront comme un feu.
 Elles détruiront totalement
 les gens de la famille d’Ésaü,
 comme de la paille.
 Personne ne restera en vie.
 C’est moi, le Seigneur, qui le dis. »

19 Les gens du sud de Juda prendront les montagnes d’Édom, ceux de la plaine prendront le pays des Philistins. Ils occuperont la région de la tribu d’Éfraïm et la Samarie. Les gens de la tribu de Benjamin prendront la région de Galaad.

20 Les exilés du royaume d’Israël, au nord, formeront une véritable armée. Ils prendront la Phénicie jusqu’à Sarepta. Les exilés de Jérusalem qui sont à Sefarad, occuperont les villes du sud. 21 Ils remporteront la victoire et ils monteront sur la montagne de Sion. De là, ils gouverneront Édom.

Le Seigneur sera roi !

Commentaire

Libération de l'injustice

Nous vivons dans un monde de terrible injustice. Pour prendre un exemple, il y a encore plus de 24 millions de personnes dans le monde qui sont soumises au travail forcé. Deux millions d'enfants sont victimes de la traite des êtres humains chaque année. Il y a plus de personnes en esclavage aujourd'hui que dans les 350 ans d'histoire de la traite transatlantique des esclaves.

Le livre d’Abdias promet que le monde ne sera pas toujours comme ça. Un jour, quand le Royaume de Dieu arrivera dans sa plénitude, il y aura une justice pour tous.

Le nom Abdias signifie ”celui qui sert et vénère Yahvé”. Dans ce livre, le plus court de l'Ancien Testament, Abdias, dont nous ne savons pratiquement rien, prédit la chute de l'un des ennemis du peuple de Dieu.

Les habitants d'Edom étaient descendants d'Esaü, le jumeau de Jacob. On a toujours considéré qu'ils avaient une réelle parenté avec le peuple d'Israël. Cependant, cela ne s'est pas souvent manifesté par une assistance mutuelle, mais plutôt par des récriminations hostiles et des accusations de trahison. Les deux peuples voisins – Israël et Edom – ont une longue histoire de guerre et de rivalité.

L'orgueil a été la cause de la chute d'Edom : « Ton grand orgueil te trompe ! ... Tu te dis : ”Qui peut me faire descendre ?” » (v.3). L'orgueil est le contraire de l'amour. L'amour n'est pas fier. Il ne se vante pas (1 Corinthiens 13,4).

Abdias suggère que lorsque Jérusalem est tombée aux mains de l'armée babylonienne en 587 avant J.-C., les Édomites n'ont rien fait pour aider et qu’ils ont peut-être même profité du sort de Juda.

Il écrit : « Tu ne devais pas te réjouir en voyant tes frères au moment où ils étaient perdus » (Abdias v.12). Il poursuit en disant : « On te fera ce que tu as fait aux autres. Tes actes mauvais retomberont sur ta tête » (v.15). Nous ne devons jamais nous réjouir quand un ennemi tombe. Nous devrions plutôt faire preuve de la même compassion que celle que Dieu nous accorde.

Abdias parle de la grande délivrance (vv.17,21) qui aura lieu le jour du Seigneur (vv.8,15). Il écrit : « Le jour de l'Éternel est proche » (v.15) (Colombe). « Ils remporteront la victoire et ils monteront sur la montagne de Sion. De là, ils gouverneront Édom. Le Seigneur sera roi ! » (v.21)

Un jour, le peuple de Dieu prendra les rênes du gouvernement et administrera la justice de Dieu. Ils représenteront la volonté de Dieu dans le Royaume de Dieu.

Avec la venue de Jésus, le Royaume de Dieu a fait irruption dans l'histoire. Lorsque Jésus reviendra, nous verrons le Royaume de Dieu dans toute sa plénitude. Ce jour-là, toutes les prophéties d'Abdias et autres prophètes s'accompliront. Nous serons libérés de toute injustice.

Prière

Seigneur, merci parce qu’un jour, la justice pour tous viendra. En attendant, aide-nous à combattre l'injustice partout où nous la voyons.

Pippa ajoute

Proverbes 26,20

« Quand il n'y a plus de bois, le feu s'éteint. Quand il n'y a plus personne pour dire du mal des autres, la dispute s'arrête ».

Nous avons le choix, à chaque fois que nous entendons un ragot, soit de l'alimenter, soit de verser de l'eau dessus et de l'éteindre.

Verset du jour

Proverbes 26,20

« Quand il n'y a plus de bois, le feu s'éteint. Quand il n'y a plus personne pour dire du mal des autres, la dispute s'arrête. »

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Références

Charles Allen, Raj a Scrapbook of British India 1877-1947 (Penguin Books, 1979).

Statistiques sur la traite des enfants : Accessible via, https://www.stopthetraffik.org/about-human-trafficking/the-scale-of-human-trafficking/ [Dernière visite en octobre 2018]

https://arkofhopeforchildren.org/child-trafficking/child-trafficking-statistics [Dernier accès pour la recherche : octobre 2018]

Sauf indication contraire, les citations bibliques sont tirées de La Bible Parole de Vie © Société biblique française – Bibli’O, 2000.

Les extraits marqués (Colombe) sont tirés de La Nouvelle version Segond révisée (Bible à la colombe) © Société biblique française – Bibli’O, 1978.

Les extraits marqués (NFC) sont tirés de La Bible Nouvelle Français courant © Société biblique française – Bibli’O, 2019.

Les extraits marqués (TOB) sont tirés de La Traduction Œcuménique de la Bible © Société biblique française – Bibli’O et Editions du Cerf, 2010.

Les extraits marqués (MSG) sont traduits de la Message.

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