Jour 21

Soyez honnêtes avec Dieu

Sagesse Psaume 12,1-9
Nouveau Testament Matthieu 14,22–15,9
Ancien Testament Genèse 41,41–42,38

Introduction

Après de nombreuses discussions, débats et recherches, en 2016 le mot de l'année retenu par les dictionnaires d'Oxford est "post-vérité". Son usage a connu une augmentation de 2000% au cours de l'année, avec un pic lors des débats sur le Brexit et la présidence américaine. Dans une ère de "post-vérité" les faits objectifs semblent avoir moins d’impact que les élans émotionnels. On tolère les allégations malhonnêtes et inexactes, et le déni pur et simple des faits. Les mensonges flagrants deviennent la norme.

Mais si vous achetez une voiture, vous voulez savoir la vérité sur cette voiture. Dans une relation, vous voulez connaître la vérité. Nous avons faim d'honnêteté et de vérité. La nouvelle génération Z – les personnes nées entre 1995 et 2010 – est appelée par certains "Génération vérité", à cause de leur recherche de la vérité.

Nous voyons dans nos passages aujourd'hui que Dieu déteste le mensonge et la tromperie. David dit : « Les gens se mentent les uns aux autres, leur bouche fait des compliments, mais ils ne sont pas sincères » (Psaume 12,3). Jésus a cité Ésaïe : « Ce peuple me respecte en paroles seulement, mais son cœur est très loin de moi » (Matthieu 15,8). Bien que les frères de Joseph aient trompé leur père sur le sort de Joseph (Genèse 37,31-35), ils savaient dans leur cœur qu'ils ne pouvaient pas tromper Dieu : « Hélas ! nous sommes punis pour ce que nous avons fait à Joseph notre frère » (42,21).

Dieu veut que vous soyez honnêtes avec lui. Il aime la franchise. Il veut entendre ce que vous avez sur le cœur aujourd'hui.

Sagesse

Psaume 12,1-9

Seigneur, détruis ces beaux parleurs !

12 Psaume de David, pris dans le livre du chef de chorale. Avec instruments à huit cordes.

2 Seigneur, au secours !
Il n’y a plus d’amis fidèles,
ceux qui disent la vérité ont disparu sur la terre.
3 Les gens se mentent les uns aux autres,
leur bouche fait des compliments, mais ils ne sont pas sincères.
4 Seigneur, détruis toutes ces bouches flatteuses.
Détruis ces beaux parleurs,
5 ceux qui disent : « Grâce à nos bouches, nous sommes les plus forts,
nous savons parler, nous n’avons peur de personne. »

6 Mais le Seigneur dit : « Maintenant,
à cause des malheureux écrasés par l’injustice et des pauvres qui pleurent,
je vais agir, je vais aider celui qu’on méprise. »

7 Les paroles du Seigneur sont pures
comme l’argent passé au feu et purifié sept fois.
8 Toi, Seigneur, tu garderas les malheureux,
et nous, tu nous protégeras toujours contre les gens mauvais.
9 Ces gens-là sont partout,
et la corruption gagne beaucoup de monde.

Commentaire

Demandez de l'aide à Dieu

Le cri du cœur de David est : « Seigneur, au secours ! » (v.2). Il se lamente sur l'état de la société de son époque – une société qui n'était pas différente de la nôtre aujourd'hui. Il décrit le mensonge, la tromperie, l'arrogance, la cupidité et l'égoïsme.

« Chacun dit des calomnies à son prochain.
On se parle avec des lèvres flatteuses,
Et un cœur double. » (v.3) (Colombe)

Dieu n'est pas impressionné par les gens qui sont habiles avec les mots. L’appel à l'aide de David trouve une réponse dans la promesse de Dieu d'aider les faibles et les nécessiteux : « Maintenant…, je vais agir, je vais aider celui qu’on méprise » (v.6).

David oppose alors la fiabilité de Dieu à la vacuité des mensonges de ceux qui l'entourent : « Les paroles du Seigneur sont pures comme l’argent passé au feu et purifié sept fois » (v.7). Cela lui donne la confiance que le Seigneur le gardera en sécurité et le protégera malgré toutes les tromperies qui l'entourent. « Toi, Seigneur, … tu nous protégeras toujours contre les gens mauvais » (v.8).

« Seigneur, aide-moi ! » est une bonne façon de prier au début de la journée alors que vous demandez à Dieu de vous guider dans tout ce dans quoi vous êtes impliqués.

Prière

Seigneur, aide-moi... (apportez à Dieu toutes les choses dans lesquelles vous êtes impliqués aujourd'hui).
Nouveau Testament

Matthieu 14,22–15,9

Jésus marche sur l’eau

22 Tout de suite après, Jésus oblige ses disciples à monter dans la barque. Il veut qu’ils passent avant lui de l’autre côté du lac. Pendant ce temps, il veut faire partir les foules. 23 Jésus les renvoie donc, puis il monte dans la montagne pour prier. Quand la nuit arrive, Jésus est là, seul. 24 La barque est déjà assez loin de la terre. Le vent souffle contre la barque, et les vagues viennent la frapper. 25 Vers la fin de la nuit, Jésus vient vers ses disciples en marchant sur l’eau. 26 Quand les disciples le voient marcher sur l’eau, ils sont effrayés, ils disent : « C’est un fantôme ! » Et ils se mettent à crier, parce qu’ils ont peur. 27 Mais Jésus leur parle tout de suite en disant : « Rassurez-vous, c’est moi ! N’ayez pas peur ! »

28 Alors Pierre lui dit : « Seigneur, si c’est bien toi, donne-moi l’ordre de venir vers toi sur l’eau. » 29 Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre sort de la barque et il se met à marcher sur l’eau pour aller vers Jésus. 30 Mais, en voyant qu’il y a du vent, il a peur, il commence à s’enfoncer dans l’eau. Alors il crie : « Seigneur, sauve-moi ! » 31 Aussitôt, Jésus tend la main à Pierre, il le saisit et lui dit : « Tu n’as pas beaucoup de foi ! Tu n’as pas eu confiance. Pourquoi ? » 32 Ils montent tous les deux dans la barque, et le vent s’arrête de souffler. 33 Alors les disciples qui sont dans la barque se mettent à genoux devant Jésus en lui disant : « Vraiment, tu es Fils de Dieu ! »

Jésus guérit les malades dans la région de Génésareth

34 Jésus et ses disciples finissent de traverser le lac et ils arrivent dans la région de Génésareth. 35 Les gens de cet endroit reconnaissent Jésus. Dans toute la région, ils vont dire que Jésus est là. On lui amène tous les malades. 36 On supplie Jésus : « Laisse-les toucher seulement le bord de ton vêtement ! » Et tous ceux qui le touchent sont guéris.

La tradition des ancêtres

15 Alors, des Pharisiens et des maîtres de la loi viennent de Jérusalem pour voir Jésus. Ils lui disent : 2 « Tes disciples n’obéissent pas à la tradition des ancêtres. En effet, avant de manger, ils ne se lavent pas les mains. Pourquoi donc ? » 3 Jésus leur répond : « Et vous, à cause de votre tradition, vous n’obéissez pas au commandement de Dieu. Pourquoi ? 4 En effet, Dieu a dit : “Respecte ton père et ta mère.” Il a dit aussi : “Celui qui maudit son père et sa mère, il faut le faire mourir.” 5 Mais vous, vous dites aux gens : “Tu peux dire à ton père ou à ta mère : J’aurais bien quelque chose à te donner pour t’aider. Malheureusement, je dois le donner à Dieu. 6 Alors, tu n’es plus obligé de respecter ton père.” Ainsi, à cause de votre tradition, vous supprimez la parole de Dieu. 7 Hommes faux ! Ésaïe avait raison quand il a parlé de vous. Il a dit de la part de Dieu :

 8 “Ce peuple me respecte en paroles seulement,
 mais son cœur est très loin de moi.
 9 Ils me font des prières et des sacrifices,
 mais cela ne vaut rien.
 En effet, ce qu’ils enseignent avec assurance,
 ce sont des commandements humains.” »

Commentaire

Continuez à parler à Dieu dans la tempête

Jésus aimait s'éloigner, seul, pour prier – « il monte dans la montagne pour prier …Jésus est là, seul. » (14,23). Quand vous êtes complètement seuls avec Dieu, vous pouvez lui parler honnêtement et du plus profond de votre cœur.

C'est cette proximité avec Dieu qui permet à Jésus de marcher sur l'eau. Il encourage Pierre à faire de même. Mais quand Pierre voit le « vent » (v.30), il commence à paniquer. Je connais exactement ce sentiment. Parfois, quand les choses commencent à tourner mal, je détourne mon regard de Jésus. Et, lorsque je me concentre sur les circonstances qui m'entourent, je commence à « couler ». Au milieu de tout cela, Pierre fait une prière de panique : « Seigneur, sauve-moi ! » (v.30).

Bien que ce soit une prière de panique, c'est aussi un cri du cœur. « Aussitôt, Jésus tend la main à Pierre, il le saisit » (v.31). Quand je repense aux prières que j'ai faites dans la panique, c'est merveilleux de voir la façon dont certaines d'entre elles ont été exaucées.

Alors que Jésus et Pierre remontent dans la barque, le vent se calme et « Alors les disciples qui sont dans la barque se mettent à genoux devant Jésus en lui disant : “Vraiment, tu es Fils de Dieu !“ » (v.33).

L'incident se termine par un cri du cœur de tous les disciples en adoration. C'est assez extraordinaire. Les Juifs monothéistes, qui connaissaient le commandement d'adorer Dieu seul, adorent Jésus. Ils reconnaissent que Jésus est "le Fils de Dieu".

En fait, les premières paroles de Jésus aux disciples alors qu'il marche sur l'eau sont littéralement : « Rassurez-vous, C’EST MOI ! » (qui en grec se dit aussi JE SUIS) « N’ayez pas peur ! » (v.27). "JE SUIS" est le nom de Dieu dans l'Ancien Testament (Exode 3,14). Jésus dit aux disciples, ainsi qu’à nous, qu'il est le grand "JE SUIS", il n'y a donc pas lieu d'avoir peur. Quelle que soit la situation dans laquelle vous vous trouvez aujourd'hui, c'est extrêmement rassurant de savoir que Jésus est maître de la situation.

Vous n'avez peut-être pas toujours la possibilité de comprendre ce que fait Jésus ou pourquoi il laisse la vie telle qu'elle est, mais il vous est donné de savoir qu'il est maître de la situation.

Les foules ont amené à Jésus tous les malades et demandaient avec ferveur leur guérison. « On supplie Jésus : “Laisse-les toucher seulement le bord de ton vêtement !“ Et tous ceux qui le touchent sont guéris. » (Matthieu 14,36)

Dans la section suivante (15,1-9), Jésus interpelle les Pharisiens sur ce qui se passe réellement dans leur « cœur » (v.8). Cela commence par le fait qu'ils reprochent à Jésus le fait que ses disciples brisent les traditions. Mais Jésus renverse la situation, et leur retourne les reproches.

Les Écritures indiquent clairement que nous devrions accorder une grande priorité au soin de nos familles – en particulier nos parents. Les Pharisiens avaient trouvé des raisons fallacieuses pour lesquelles l'argent qui aurait dû être utilisé pour les aider était dédié à Dieu, et ne pouvait donc pas être utilisé pour honorer et aider leurs propres parents (v.5).

Jésus les accuse d’hypocrisie. Le mot "hypocrite" signifie littéralement "quelqu'un qui met un masque dans une pièce de théâtre". Leur masque honore Dieu avec leurs lèvres, mais en réalité, « [leur] cœur est loin de [Dieu] » (v.8). Dieu est bien plus préoccupé par votre cœur que par vos lèvres.

Prière

Seigneur, je t’adore aujourd'hui comme le Fils de Dieu. Merci parce que je n’ai pas besoin d’avoir peur – quand les choses vont mal, je peux te parler et tu entends mes prières.
Ancien Testament

Genèse 41,41–42,38

41 Maintenant, je te donne autorité sur toute l’Égypte. » 42 Le roi enlève de son doigt sa bague de roi et il la met au doigt de Joseph. Il lui donne des habits de lin et il lui passe un collier d’or autour du cou. 43 Ensuite, il le fait monter sur son deuxième char, et les gens crient devant lui : « Laissez passer ! » Voilà comment le roi d’Égypte a donné à Joseph autorité sur tout son pays.

44 Le roi dit encore à Joseph : « Je suis le roi d’Égypte. Mais dans tout le pays, personne ne lèvera le petit doigt sans ton autorisation. » 45 Puis le roi donne à Joseph le nom égyptien de Safnath-Panéa. Il lui donne pour femme Asnath, la fille du prêtre Potiféra, de la ville d’On. Ensuite, Joseph quitte le roi et part visiter l’Égypte. 46 Joseph a trente ans quand on le présente au Pharaon, roi d’Égypte.

Joseph quitte le roi d’Égypte et il part visiter tout le pays. 47 Pendant les sept années de richesse, la terre produit de très bonnes récoltes. 48 Pendant ces sept années, Joseph rassemble toute la nourriture en Égypte. Et il garde en réserve dans les villes la nourriture récoltée dans les champs qui les entourent. 49 Ensuite, Joseph met du blé en réserve en très grande quantité. Il est aussi abondant que le sable au bord de la mer. Alors on arrête de compter les réserves parce que ce n’est plus possible.

50 Avant le début de la famine, la femme de Joseph, Asnath, fille de Potiféra, prêtre de la ville d’On, met au monde deux fils. 51 Joseph appelle l’aîné Manassé et il dit : « Dieu me permet d’oublier toutes mes souffrances et ma séparation d’avec ma famille. » 52 Il appelle le plus jeune Éfraïm et il dit : « Dieu m’a donné des enfants dans le pays où j’ai été si malheureux. »

53 En Égypte, les sept années de richesse finissent. 54 Alors les sept années de famine commencent, comme Joseph l’a annoncé. Il y a la famine dans tous les pays, mais en Égypte, il y a des réserves de nourriture. 55 Quand les Égyptiens commencent à avoir faim, ils demandent de la nourriture au roi d’Égypte. Le roi répond à tous les Égyptiens : « Allez trouver Joseph et faites ce qu’il vous dira. » 56 La famine se répand dans tout le pays. Joseph fait donc ouvrir les magasins de réserves dans les villes pour vendre du blé aux Égyptiens. Puis la famine devient encore plus dure dans le pays. 57 De tous les pays, les gens viennent pour acheter du blé à Joseph. En effet, la famine est très dure partout.

Jacob envoie ses fils en Égypte

42 Jacob apprend qu’il y a du blé en Égypte. Alors il dit à ses fils : « Vous restez là à vous regarder les uns les autres. Pourquoi ? 2 On m’a dit qu’il y a du blé en Égypte. Allez donc là-bas pour en acheter. Alors nous pourrons rester en vie. Nous n’avons pas envie de mourir. » 3 Dix des frères de Joseph partent en Égypte pour acheter du blé. 4 Jacob ne laisse pas partir avec eux Benjamin, le frère de Joseph. En effet, il pense : « Il pourrait lui arriver un malheur. » 5 Les fils de Jacob arrivent en Égypte en même temps que d’autres pour acheter du blé. En effet, il y a la famine dans tout le pays de Canaan.

Joseph traite durement ses frères

6 Joseph est le gouverneur du pays, et c’est lui qui organise la vente du blé pour tout le monde. En arrivant, ses frères s’inclinent jusqu’à terre devant lui. 7 Dès que Joseph voit ses frères, il les reconnaît. Mais il ne dit pas qu’il est leur frère et il leur parle durement : « D’où venez-vous ? » Ils répondent : « Nous venons de Canaan. Nous sommes venus ici pour acheter de la nourriture. »

8 Joseph reconnaît ses frères, mais eux, ils ne le reconnaissent pas. 9 Alors Joseph se souvient des rêves qu’il a faits à leur sujet. Il leur dit : « Vous êtes des espions ! Vous êtes venus ici pour connaître les points faibles du pays. » 10 Ils répondent : « Non, Monsieur le Gouverneur, nous sommes venus simplement pour acheter de la nourriture. 11 Nous sommes tous fils du même père. Nous sommes des gens honnêtes, nous ne sommes pas des espions. » 12 Joseph répond : « C’est faux ! Vous êtes venus pour connaître les points faibles du pays. » 13 Ils répondent : « Non, nous sommes douze frères, nous sommes fils du même père, d’un homme de Canaan. Le plus jeune est resté auprès de notre père, et il y en a un qui a disparu. » 14 Joseph leur dit : « Je le disais bien, vous êtes des espions. 15 Je vais voir si vous dites la vérité. Par la vie du roi d’Égypte, je vous le jure, vous ne quitterez pas ce pays avant l’arrivée de votre plus jeune frère. 16 Envoyez l’un de vous le chercher. Pendant ce temps, les autres resteront en prison. Ainsi, je pourrai voir si vous m’avez dit la vérité. Si vous avez menti, par la vie du roi d’Égypte, vous êtes bien des espions. »

17 Joseph met ses frères en prison pendant trois jours. 18 Le troisième jour, il leur dit : « Si vous voulez rester en vie, vous allez faire ce que je vais vous dire. Moi, je respecte Dieu. 19 Si vous êtes des gens honnêtes, acceptez qu’un de vos frères reste en prison. Les autres, vous apporterez de la nourriture à vos familles qui ont faim. 20 Puis ramenez-moi votre plus jeune frère. Ainsi, je verrai si vous avez dit la vérité, et vous ne mourrez pas. » Les frères sont d’accord avec Joseph. 21 Mais ils se disent entre eux : « Hélas ! nous sommes punis pour ce que nous avons fait à Joseph notre frère. Nous avons vu qu’il était désespéré. Il nous a demandé d’avoir pitié de lui, et nous ne l’avons pas écouté. Voilà pourquoi ce malheur nous arrive. » 22 Ruben ajoute : « Je vous avais bien dit : “Ne faites pas de mal à cet enfant !” Et vous ne m’avez pas écouté. Maintenant, nous sommes punis parce que nous l’avons fait mourir. » 23 Les frères ne savent pas que Joseph comprend ce qu’ils disent. En effet, il se sert d’un interprète. 24 Alors Joseph s’éloigne d’eux pour pleurer.

Les frères de Joseph retournent en Canaan

Ensuite, Joseph revient vers ses frères et il leur dit qu’il garde Siméon. Puis il le fait attacher sous leurs yeux. 25 Ensuite, Joseph donne ces ordres à ses serviteurs : « Mettez beaucoup de blé dans les bagages de ces gens. Remettez aussi l’argent de chacun dans son sac. Donnez-leur de la nourriture pour le voyage. » Les serviteurs font cela. 26 Les frères de Joseph mettent les sacs de blé sur leurs ânes et ils partent.

27 Quand ils s’arrêtent pour la nuit, l’un d’eux ouvre son sac pour donner de l’herbe à son âne. Il trouve son argent placé à l’entrée du sac. 28 Il dit à ses frères : « On m’a rendu mon argent, il est dans mon sac ! » Ils sont très surpris et ils ont peur. Ils se demandent l’un à l’autre : « Qu’est-ce que Dieu nous a fait là ? »

29 Quand ils arrivent en Canaan, auprès de leur père Jacob, ils lui racontent tout ce qui est arrivé. 30 Ils disent : « L’homme qui gouverne le pays nous a parlé durement. Il nous a traités comme des espions. 31 Nous lui avons dit : “Nous ne sommes pas des espions, mais des gens honnêtes. 32 Nous étions douze fils d’un même père, mais un de nos frères a disparu, et le plus jeune est resté en Canaan avec notre père.” 33 Cet homme nous a répondu : “Je veux savoir si vous êtes vraiment honnêtes. Laissez l’un de vous ici, et allez porter du blé à vos familles qui ont faim. 34 Ensuite, ramenez-moi votre plus jeune frère. Ainsi, je saurai que vous n’êtes pas des espions, mais des gens honnêtes. Alors je vous rendrai votre frère et je vous laisserai faire du commerce dans le pays.” »

35 Ensuite, ils vident leurs sacs, et chacun trouve dans le sien un petit sac avec son argent. Quand ils voient cet argent, ils ont tous peur, même Jacob leur père. 36 Jacob leur dit : « Vous m’avez déjà enlevé deux enfants : je n’ai plus Joseph et je n’ai plus Siméon. Et vous voulez me prendre Benjamin ! C’est sur moi que tout cela retombe ! » 37 Ruben lui dit : « Si je ne te ramène pas Benjamin, tu pourras tuer mes deux fils. Confie-le-moi, je te le ramènerai. » 38 Jacob répond : « Non, mon fils ne partira pas avec vous. Son frère est mort, je n’ai plus que lui. Je suis très vieux. Si un malheur lui arrive pendant votre voyage, je mourrai de chagrin par votre faute. »

Commentaire

Parlez à Dieu du plus profond de votre cœur

Joseph a bien fini – mais il avait mal commencé. Il a été dans une « citerne » (37,24), et dans une « prison » (39:20), mais il a fini dans un « palais » (45,16).

Comme tant de personnes dans la Bible (Jésus, Jean-Baptiste, Ezékiel, et les prêtres et Lévites servant dans le temple – voir Nombres 4), Joseph a commencé l'œuvre de sa vie à l'âge de trente ans (41,46). Jusqu'à ce moment, Joseph était en formation. Il a maintenant « autorité sur toute l’Égypte » (v.41).

Dieu avait vu le cœur de Joseph au milieu de tous ses ennuis. Pendant les treize années entre l'âge de dix-sept et trente ans, Joseph a dû se demander ce que Dieu faisait. Il avait traversé tant de rejets, de souffrances, d'injustices, d'emprisonnements, de déceptions et d'autres épreuves. Mais à travers tout cela, Dieu le préparait à être chargé de « toute Égypte » (v.41).

Dieu savait qu'on pouvait lui faire confiance parce que son cœur était juste. Il était resté proche du Seigneur à travers toutes les épreuves. C'est ce qui importe – non pas que vous soyez dans une période de combat ou une période de bénédiction, mais que vous restiez près du Seigneur et que vous communiquiez avec lui de tout votre cœur.

Joseph a nommé ses deux enfants Manassé (« Dieu me permet d’oublier toutes mes souffrances et ma séparation d’avec ma famille » v.51) et Éfraïm (« Dieu m’a donné des enfants dans le pays où j’ai été si malheureux » v.52). Le fil conducteur de ces deux noms est que Dieu est sujet des actions qui les caractérisent. Tant dans les temps de souffrance (Manassé) que dans les temps de succès (Éfraïm), Joseph reconnaît que c'est Dieu qui est aux commandes.

Ne laissez pas votre cœur être amer dans les moments de souffrance, ni vantard dans les moments de succès. Reconnaissez que Dieu est souverain sur votre vie et votre situation.

Contrairement à Joseph, ses frères avaient dû vivre avec leur mensonge et leur culpabilité (42,21 et suivants) : « Hélas ! nous sommes punis pour ce que nous avons fait à Joseph notre frère… Voilà pourquoi ce malheur nous arrive » (v.21). « Ils ont peur » (v.28) « le cœur leur manqua » (v.28) (Colombe), mais de leurs lèvres ils dirent : « nous sommes … des gens honnêtes » (v.31).

Dans tout cela, les rêves originels de Joseph se réalisaient. Malgré tout ce qu'il avait traversé, il continuait à faire confiance à Dieu et à lui être fidèle. Cela a mal commencé, mais ça s'est bien terminé.

N’abandonnez jamais les rêves que Dieu vous a donnés. Même si vous commencez dans une « fosse » (un « puits ») ou une « prison », comme Joseph, vous pourriez finir dans un « palais ». Comme l'écrit Joyce Meyer, « Peu importe où vous avez commencé, vous pouvez avoir une grande et belle fin... Même si vous êtes dans une fosse aujourd'hui, Dieu peut encore vous élever et faire de grandes choses en vous et à travers vous ! »

Prière

Seigneur, aide-moi à mener une vie d’intégrité. Que mes lèvres et mon cœur soient en harmonie. Je veux te parler honnêtement du plus profond de mon cœur. Merci, car tu entends le cri de mon cœur.

Pippa ajoute

Joseph passe de prisonnier oublié à gouverneur de la nation la plus puissante de son temps.

(Pierre passe d'un acte de foi courageux – marcher sur l'eau – à s'enfoncer dans la peur).

Ce sont les hauts et les bas de la foi.

Joseph était prêt pour sa soudaine montée en puissance. Il a sauvé des milliers de vies de la famine et une économie de la ruine. Nous avons besoin de plus de gens qui se lèvent comme Joseph, qui craignent Dieu, qui ont des révélations prophétiques, et qui sont de grands leaders avec les compétences pour mettre en œuvre des plans de libération.

Verset du jour

Matthieu 14,27

« Rassurez-vous, c’est moi ! N’ayez pas peur ! »

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Références

Joyce Meyer, La Bible de la vie quotidienne, (Faitshwords, 2013) p.72

Référence Pamela Meyer remplacée en 2017 : Pamela Meyer, 'How to Spot a Liar', TED juillet 2011 : https://www.ted.com/talks/pamela_meyer_how_to_spot_a_liar?language=en [Dernière visite en décembre 2015]

Sauf indication contraire, les citations bibliques sont tirées de La Bible Parole de Vie © Société biblique française – Bibli’O, 2000.

Les extraits marqués (Colombe) sont tirés de La Nouvelle version Segond révisée (Bible à la colombe) © Société biblique française – Bibli’O, 1978.

Les extraits marqués (NFC) sont tirés de La Bible Nouvelle Français courant © Société biblique française – Bibli’O, 2019.

Les extraits marqués (TOB) sont tirés de la Traduction œcuménique de la Bible © Société biblique française – Bibli’O et Editions du Cerf, 2010.

Les extraits marqués (MSG) sont traduits de la Message.

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